ÉTUDE DE L’ISOLATION ACOUSTIQUE AUX BRUITS AÉRIENS EXTÉRIEURS DES BÂTIMENTS



On parle d’une étude acoustique de l’isolement en Façade (façade et toiture), lors de l’implantation d’un bâtiment en zone exposée par le bruit à une infrastructure classée de transport terrestre, ferroviaire ou aérien.

Le Maître d’Ouvrage doit respecter un isolement acoustique minimal (30dB) contre les bruits extérieurs.
Cette exigence réglementaire concerne :

– Les nouvelles constructions de bâtiment d’habitation : les maisons individuelles, les maisons mitoyennes, les logements collectifs.
– Les nouvelles constructions d’établissements de santé
– Les nouvelles constructions d’établissements d’enseignement
– Les nouvelles constructions d’hôtels

EXEMPLE DU DÉPARTEMENT DES BOUCHES DU RHÔNE (12/2015)


EXIGENCE RÉGLEMENTAIRE - (bâtiment d'habitation)



Arrêté du 23 juillet 2013 modifiant l’arrêté du 30 mai 1996 relatif aux modalités de classement des infrastructures de transports terrestres et à l’isolement acoustique des bâtiments d’habitation dans les secteurs affectés par le bruit.

L’arrêté introduit 2 méthodes pour la détermination des objectifs d’isolement acoustique vis-à-vis des bruits extérieurs :

  1. soit à l’aide de la méthode forfaitaire à partir des plans du dossier.

  2. soit à partir d’une « estimation précise » par vérification de mesure in situ.

La valeur de l’isolement aux bruits aériens extérieurs DnT,A,tr ne doit jamais être inférieur à 30 dB
.

Étude de l'isolement acoustique en facade d'une maison individuelle



ÉTUDE DE LA CORRECTION ACOUSTIQUE (soumis PV fabricants)



On parle d’une étude de la correction acoustique d’une salle, selon son volume et son usage.
Cette étude est indispensable dans le secteur tertiaire pour l’amélioration des conditions de travail des salariés, elle est nécessaire pour l’amélioration de la confidentialité dans des bureaux, réduire les niveaux sonores dans les circulations, réduire le stress des salariés aux postes de travail dans un environnement bruyant, maîtriser les enregistrements sonores dans les studios d’enregistrement,

Exemple : salle de restaurant, bureaux collectifs, open-space,  zone de circulation,  salle des fêtes, réfectoire, salle de spectacle, studio d’enregistrement, auditorium, salle de cinéma, etc…..

NOTA : L’étude de la correction acoustique permet d’améliorer l’intelligibilité et l’écoute de la parole dans une salle, notamment en diminuant la réverbération dans l’espace.

Pour chaque volume et de l’usage des locaux correspond une durée de réverbération optimale.

EXEMPLE DE TRAITEMENT AU PLAFOND D'UN REFECTOIRE

Solution de traitement acoustique au plafond

Le volume et l’usage des locaux sont prédominants dans l’atteinte des objectifs  réglementaires et normatifs des Temps de réverbération (Tr).

Dans le cadre de cette étude l’entreprise ACLAF réalise diverses prestations :
– mesures in situ des temps de réverbération
– mesures de  la décroissance spatiale
– simulations de traitements acoustiques
– prescriptions de traitements acoustiques
– chiffrages et descriptifs de mise en oeuvre

Afin de prescrire les traitements acoustiques selon
 :
– l’objectifs réglementaires, la nature et l’usage des locaux
– critère de la performance acoustique  (courant – performant – très performant)
– ou du niveau d’amélioration acoustique

EXIGENCE RÉGLEMENTAIRE - (Extrait)

Correction acoustique des bureaux et espaces associés

Norme NF S31-080 relatives aux critères de performances acoustiques pour les bureaux et espaces associés : bureau individuel  bureau collectif, espace ouvert, salle de réunion, espace de détente, restaurant, circulation, plateau à aménager : la conception, l’aménagement ou la construction de bureaux peuvent s’effectuer sans que l’utilisateur final soit connu (construction dite « en blanc »). Cela implique que ni l’utilisation, ni l’aménagement ne peuvent servir de base à la détermination des exigences acoustiques.

Les attentes acoustiques varient en fonction du type de local et des activités qui s’y déroulent. En conséquence, les paramètres utilisés pour décrire l’environnement ainsi que la prépondérance de certains critères peuvent varier selon le type de local considéré. Pour chaque type de local, la présente norme définit et classe l’ambiance acoustique selon trois niveaux de performances :

-Niveau «Courant» : correspond à ce qu’exige la réglementation et, en l’absence de textes légaux, au niveau fonctionnel minimum, ne garantissant aucun confort acoustique.

-Niveau «Performant» : correspond à des performances acoustiques allant au-delà du niveau «Courant». Ce niveau assure un confort acoustique propice à de bonnes conditions de travail.

-Niveau «Très Performant» : correspond à des performances acoustiques maximales rendues possibles par l’action sur l’ensemble des différents éléments de la construction des ouvrages (conception, architecture, matériaux, ….). Ce niveau vise la perception du bruit utile et la non perception du bruit superflu : il y a donc une notion qualitative propre à l’usage et à l’activité qui sera menée dans le local.


Correction acoustique dans les circulations communes

L’article 3 de l’arrêté du 30 juin 1999 relatif aux caractéristiques des bâtiments d’habitation et les articles 6 des arrêtés du 25 avril 2003 relatifs à la limitation du bruit dans les établissements d’enseignement, dans les établissements de santé et dans les hôtels prévoient des exigences concernant la correction acoustique dans les circulations communes (bâtiments d’habitation, établissements de santé), les circulations horizontales (établissements d’enseignement, hôtels), les halls d’un volume supérieur à 250 m3 et les préaux (établissements d’enseignement).

A noter que c’est la seule partie de cette réglementation qui prévoit une obligation de moyens, et non de résultat, comme c’est le cas pour toutes les autres exigences.


Correction acoustique dans les établissements d’enseignement et les établissements de santé

Les articles 5 et 8 de l’arrêté du 25 avril 2003 relatif à la limitation du bruit dans les établissements d’enseignement et l’article 5 de l’arrêté du 25 avril 2003 relatif à la limitation du bruit dans les établissements de santé, prévoient des exigences relatives à la durée de réverbération des locaux. Elles correspondent à la moyenne des durées de réverbération dans les intervalles d’octaves centrés sur 500, 1000 et 2000 Hz.